ELECTRONIC PRESS KIT + FRANZ NO disponible dès maintenant sur Meka prod!

Prochainement:

ELECTRONIC PRESS KIT + FRANZ NO
France
Experimental-indus
1CD
Tirage limité a 100 exemplaires
MEKA PROD.
http://mekaprods.com/accueil
www.myspace.com/mekaprods


100 copies limited edition



Track list:

Vergiss mein nicht
Dance music mother fucker
Cyber galactic fly girl (Dist mix)
Vergiss mein nicht (Rough Mix)
Combattimento (Storm Version)
Cyber galactic fly girl (Apartment in Kiev version)

WWW.MYSPACE.COM/ELECTRONICPK
WWW.MYSPACE.COM/FRANZNO

Le titre Vergiss mein nicht (Rough Mix) est en écoute sur le my space d'Electronic press kit:
www.myspace.com/electronicpk

Et là:
http://www.lastfm.fr/music/Electronic+Press+Kit/_/Vergiss+mein+nicht+%28Rough+Mix%29?autostart

SORTIE DEBUT AVRIL !!!

http://www.discogs.com/Electronic-Press-Kit-Franz-No-Untitled/release/1703989

Le disque est disponible à la vente depuis ce matin:
http://meka.3w-fr.com/
www.myspace.com/mekaprods

http://mekaprods.blogspot.com/2009/03/electronic-press-kit-franz-no-meka-011.html

Une première review du disque sur Le cratère des hydres:

ELECTRONIC PRESS KIT + FRANZ NO
Meka Prods, 2009



Fruit de la rencontre de deux activistes de l'expérimentation sonore, cette réalisation imprimera dans vos connexions nerveuses les fluides nocturnes des machines à l'abandon. Electronic Press Kit (sideproject d'Emmanuel D, chanteur/guitariste de l'entité post punk Electric Press Kit) et Franz No (ex-Aerial Angeline, Amanonn, Wsf...) ont donc associé leurs talents pour une séance d'acupuncture à grand renfort d'aiguilles rouillées. "Vergiss Mein Nicht" ouvre la porte sur un sol gris et froid, pas d'âmes qui vivent à l'horizon, juste de vagues mouvements dans l'air nocif incarnés par ces rythmes qui semblent tourner autour de puits sans fond où quelque présence s'apprête à refaire lentement surface. D'une ambiance aux contours insidieux et inquiétants, "Dance Music Mother Fucker" y va lui de son tempo electro sur fond de danceflor désert et sinistre; plus hypnotique et distant qu'invitant réellement à bouger (le titre du morceau est d'ailleurs clair avec ça !), je n'ai cependant pas accroché avec cette compo' qui n'a renvoyé à mes oreilles qu'un bien maigre écho d'intérêt.
"Cyber Galactic Fly Girl (Dist Mix)" nous harponne en brèves fréquences et jets acides rejoints par ce qui me fait penser à des carillons aiguisés battant dans une gangue de glace; un titre comme un écheveau de câbles dénudés émettant une symphonie d'arcs électriques et projections gazeuses radioactives. Autre passage captivant que "Vergiss Mein Nicht (Rough Mix)", des premières secondes évoquant le survol au ralenti de la centrale de Tchernobyl, un travail sur les sons formant des textures dark industriel qui nous encerclent, hiver nucléaire s'achevant en un ambient mélodique malheureusement trop court. Retour de rythmiques plus robotiques avec, plus ou moins en retrait, une source bruitiste légèrement assourdie, "Combattimento (Storm Version)" se rapproche de la galaxie Ant Zen en nous guidant vers de basses températures et autres technologies mutantes, cela avant la mouture "Apartment in Kiev Version" de "Cybergalactic Fly Girl" usant de sonorités electro qui m'ont plutôt laissé indifférent...
Si le panorama qu'offrent ces six compositions est un peu inégal, il mérite malgré tout que l'on s'y intéresse, à vous maintenant de pénétrer dans la Matrice.

Gasp

http://www.crateresdelhydre.com/rubrique,electronic-press-kit-franz-no,413119.html

Nouvelle review du disque sur The french touch:

ELECTRONIC PRESS KIT + FRANZ NO
Meka Prods, 2009

Electronic Press Kit, le side-project d'Emmanuel D, par ailleurs membre d'Electric Press Kit, était déjà connu sur nos pages. De Franz No nous n'avions pas encore fait mention. Ancien membre du groupe Aerial Angeline et actuellement impliqué avec Amanonn et Wsf, ce musicien se livre à quelques collaborations pendant son temps libre, comme c'est le cas ici. Ces deux sbires accompagnent l'auditeur sur un dancefloor faussement accueillant, sur lequel les lumières noires ne laissent que des traînées fantomatiques, permettant tout juste d'apercevoir des personnages inquiétants ondulant dans la pénombre, comme en transe. Par moments le ton se fait plus dur, l'indus reprenant le dessus à coups d'éclats stridents, les machines hurlant leur colère. Puis tout s'efface pour une courte plongée ambiante, avant de repartir pour un tour dans un manège de remix et de versions altérées et dérangées. Sans être indispensables, les titres de ce split album offrent des instants entêtants à souhait, qu'il s'agisse des deux versions de "Vergiss mein nicht" et de leurs évocations désertiques ou du bien nommé "Dance music mother fucker". Plus anecdotiques, "Combattimento" et "Cyber galactic fly girl" tentent sans succès d'acclimater l'être humain à des environnements radicalement étrangers et glacés. Le tout forme un paysage multiple mais constamment oppressant, qui prend son temps pour séduire l'auditeur et mieux l'attirer dans ses filets hasardeux. Expérience à laquelle il consentira bien volontiers s'il se sent l'âme exploratrice.

ptit_boy

http://www.thefrenchtouch.org/tft/objet.php?objet=2679

Chronique LA SALAMANDRE n°13, p.74-75
http://www.myspace.com/la_salamandre

Electronic press kit et Franz No (WSF) ont concocté un disque étrange édité par le label Meka (http://meka.3w-fr.com/). La mise en bouche Vergiss Mein Nicht distille une électro répétitive et ironique aux pulsations subliminales qui célèbrent la guerre, le crépuscule des émotions, la descente en soi-même dans les gouffres oniriques, le regard froid et détaché de ce qui danse parmi les ruines. Rythme haché et syncopé en boucles froides et ritournelles, borborygmes urbains affrontant le chaos. Le second tir de missiles, Dance Music Mother Fucker, est un western électronique qui rend hommage à Kraftwerk, à des robots humanoïdes épileptiques et transgressifs. De tels rhizomes fracturent le sens et la verdeur platonicienne de tout regard voué à la mort. Des voix venues de David Lynch ou d’un récit de science fiction, quand les corps et la transe de vestales dénudées avancent au rythme militaire et syncopé de la cadence. Terrain de chasse neurologique dans un désert d’élans sonores, quand bien même Gilles Deleuze ou Guy Debord ne pourront commenter la bande son lysergique ni le rire de la hyène qui stimulent la danse. Cyber Galactic Fly Girl (Dist Mix) flingue les tympans du chèvre-feuille, de Johann & Pirlouit dans un rêve de ténèbres quand la clef grince dans les grimoires de nos étreintes moléculaires. La critique musicale ne doit rien à personne et le langage est fait de sons et de syllabes réconfortantes qui repeuplent l’espace du cerveau solitaire. La mort aussi est une musique dont la jouissance est douloureuse en une extase masochiste qui nous renvoie en pleine figure l’échec de Marx et de Mao et le fragments situationniste qui errent au gré des guerres civiles. Car toute musique est politique, le sens nous heurte de plein fouet en un sursaut de délivrance. Vergiss Mien Nicht (Rough Mix) revient hanter le crépuscule, avec des plages à la Heldon, d’un Cabaret Voltaire soudainement ralenti mais pesant, insistant, lancinante obsession d’un éternel retour du même. Se tourne le film à chaque instant qui met en scène les émotions et les paroles d’Armand Robin (un poète anarchiste exilé de soi-même). Palpitations et scintillements , sur la soie éphémère du tissu musical, l’oreille interne, comme le désir, revient en boucles ornées de doutes. Le groupe mythique Pacific 231 de Pierre Jolivet n’est pas si éloigné que cela de cette voix libidinale inscrite au sein de métaphores. Car Combattimento (Storm Version) envoie la sauce à toute vitesse, les nerfs vibrés du rock’n’roll , en toute étreinte, constat d’huissier, et certifié enfin conforme à la longue nuit des citadelles et d’un bunker phosphorescent. Pulsions magiques pharaoniques ou simplement bulles de champagnes qui soudain fuses dans la torpeur de nos visions confidentielles. Le chantier est ouvert sous la lune métallique. Musique violente prolétarienne aux stridences brutes multipliées par les voix de la jungle et les crimes de la nuit. Chantier d’un ciel en construction dans la vision platonicienne, électronique et futuriste qui nous renvoie aux Résidents, à Père Ubu ou à Krafwerk, dans un souci de perfection ou de jouissif je-m’en-foutisme. L’optique alors est dadaïste et la croyance n’a plus lieu d’être. C’est par l’écoute attentive de Cyber Galactic Fly Girl (Aparment In Kiev Version) que l’on distingue la finition, les innombrables poupées russe et l’ombre opaque du KGB qui fore ainsi les évidences de tout regain sempiternel. On dans alors dans la tourmente, corps et fantômes ainsi mêlés, fusion spectrale d’avant la fin, d’un seul plaisir de vivre enfin ou de survivre au gré du vent. De Kiev alors ce télégramme, mutations du robot sur la piste de danse, le rire étreint les galaxies de notre attente ainsi faussé, son nom est PERSONNE dans l’aube si froide, ainsi parlait William S. Burroughs et le Livre des morts du Codex des Limbes, un ciel noir de velours recouvrait le sanctuaire, les jeunes vestales sont dévêtues, chaos de Kiev en son étreinte de poupées russes libidinales.

M.-L. Questin

Chronique de ELECTRONIC PRESS KIT + FRANZ NO dans ANALOG PLENUM WEBZINE :

ELECTRONIC PRESS KIT + FRANZ NO
Meka Prods, 2009

Je suis resté sur l'excellent "racines+apports" paru en 2007, qui me fait toujours autant voyager ! Pour ce nouvel opus, Emmanuel collabore avec Franz No (un bassiste, compositeur, remixer, et parfois chanteur, qui apprécie ce qui sort de l'ordinaire et qui tape généralement dans un registre plutôt punk, garage, psychedelic) et du coup l'ambiance n'est plus la même. L'ensemble est plus rythmé. Le disque s'ouvre sur un titre un peu tribal aux sonorités analogiques très vintage. Le suivant met en place une ambiance plus dansante, comme son nom l'indique, sans pour autant sombrer dans la dance music, loin de là. On reste dans une électro technoïde vraiment sympathique. "Cyber galactic fly girl" dérape vers une sorte d'indus expérimentale japonisée et j'avoue que j'ai du mal à faire mieux en terme de description. Si vous pouviez danser tranquillement sur le précédent évitez toutes tentatives sur celui-ci. Puis arrive une autre version de "Vergiss mein nicht" moins limpide et un peu plus sombre. "Combattimento" sautille sur une mixture électronique grésillante que je trouve tout particulièrement jouissive. C'est un peu comme si vous avaliez une blé-dine acidulée. Et pour finir, la "Cyber... girl" revient et elle semble un peu agitée par son retour à Kiev...
Pour conclure, je ne suis pas déçu par cette petite production même si elle n'arrive pas à la cheville de la dernière en date. Il y a ici beaucoup d'éléments improbables qui donnent pourtant vie à un ensemble cohérent et attractif. Ce n'est certes pas la perle rare, mais ce petit split est très distrayant et c'est ainsi que je le conçois.

Khylvyh

http://solvopropane.free.fr/tx/2009-eonpk+fzno.htm

Album épuisé.

>> REVIEWS - ELECTRONIC PRESS KIT + FRANZ NO/ Meka prods [MEKA 011]
http://www.myspace.com/electronicpk/blog/546768159